Voici un conte inspirant que je vous invite à lire.
Cette histoire, d’origine incertaine, enseigne une sagesse universelle sur l’imprévisibilité de la vie.
Voici l’histoire :
Il était une fois un vieil homme pauvre, mais envié car il possédait un magnifique étalon blanc, que même le roi voulait acheter. Il refusait toujours de le vendre, disant que le cheval était comme un ami pour lui.
Un matin, le cheval disparut. Les villageois se moquèrent de lui, affirmant qu’il aurait dû vendre l’animal. Le vieil homme répondit que la seule chose certaine était l’absence du cheval et qu’on ne pouvait pas juger si c’était bon ou mauvais.
Quelques jours plus tard, le cheval revint avec douze juments sauvages. Les villageois félicitèrent le vieil homme, mais il leur rappela de ne pas juger trop vite.
Peu après, le fils du vieil homme se cassa les jambes en essayant de débourrer les juments. Les villageois dirent que c’était une mauvaise chose. Le vieil homme leur répondit qu’il était toujours impossible de savoir si c’était bon ou mauvais.
Quelques semaines plus tard, tous les jeunes hommes du village furent appelés à la guerre, sauf le fils du vieil homme à cause de sa blessure. Les villageois pleurèrent leurs fils partis et reconnurent que le vieil homme avait raison. Il leur rappela encore une fois de ne pas juger, car seule la réalité du moment compte.
Ce que je retiens de cette histoire ?
Chaque événement pris individuellement n’est qu’un fragment d’un grand tout. Tout ce qu’on sait, ce sont les faits, le reste n’est que jugements.
Est-ce une mauvaise chose pour moi, ou non ? Comment pouvons-nous savoir ? Comment pouvez-nous juger ? »
Nous ne voyons qu’un fragment des choses. Qui peut dire ce qui va arriver ensuite ?
En ne lisant qu’une page d’un livre, comment pouvons-nous juger le livre en entier ?
En ne lisant qu’un mot d’une phrase. Comment pouvons-nous comprendre la phrase entière ?
En ne lisant que le titre d’un article comment peut-on être sur du contenu ?
La vie est si vaste, et pourtant nous avons tendance à tout juger sur une simple page ou un unique mot.
Personnellement, comme ce vieil homme, j’essaye de me contenter de ce que je sais et de ne pas me tracasser de ce que je ne sais pas.
Cette histoire existe dans différentes versions. Personne ne sait vraiment d’où elle vient. On l’attribue parfois aux chinois (Lao Tseu ?), parfois aux Russes (comme le conte de Tolstoï sur les trois questions dont la morale est proche) ou au Far-West Américain (légende amérindienne ?), etc. Il faut reconnaître que son enseignement est universel et aurait certainement plu aux moines zen, ces grands amateurs d’histoires inspirantes.
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